Ce qu’il faut techniquement savoir :

Plus l’écart entre roue avant et arrière est long, plus le siège est bas, plus le vélo est confortable et stable (et donc facile à conduire), moins il est nerveux, moins il est maniable en terrain difficile.

Pour faire du tout chemin, préférer les roues de 26 pouces avec cadre court et robuste.  L’équilibre se perd plus facilement à très faible vitesse sur un HPV que sur un vélo classique, surtout chargé de quatre sacoches de bagages.

Par contre, la position couchée offrant moins de résistance à l’air, on ressent de frissonnantes sensations de glisse à moyenne et grande vitesse.

Quelques points forts :

• la position couchée génère confort et plaisir
• pas de mal de fesse lié à la selle
• ça muscle les abdominaux et les cuisses
• ça préserve le dos (pour ceux qui en souffrent)
• moins de résistance à l’air
• les sensations 

Quelques points faibles :

• impossibilité de se mettre en danseuse dans les longs cols pour grimper.
• les genoux trinquent un peu plus.
• manque de visibilité vers l’arrière. On ne peut se retourner en roulant.  Rétroviseur nécessaire.
• transport moins facile en avion, train et bus, vu les dimensions.
• difficile de passer inaperçu.
• de l’eau stagnante dans le nombril quand il pleut ;-)

Notre choix s’est arrêté sur :
- ♂ Rainbow Longo (1m 78), cadre en acier, freins classiques V brake, roue arrière 26 pouces, avant 20 pouces

- ♀ Challenge (1m …), cadre en aluminium, freins à disques (huile), 2 roues de 20 pouces

Pays visités en HPV sur une durée maximale de 15 jours, avec tente et bagages, c’est-à-dire en autonomie totale :
Pays-Bas, Ecosse, France (Charente maritime), Italie (Toscane), Portugal (Algarve), Suisse (Valais)